mercredi 12 décembre 2012

La prospection directe des produits du déstockage


Tirer les sonnettes, prospecter des produits discount dans le dur, c’est cela la vraie prospection, pensent certains. Beaucoup de vendeurs apprennent sur le tas et la prospection constitue leur formation initiale. À peine recrutés, ils sont envoyés sur le terrain, argumentaires et contrats en main pour aller « faire du chiffre ».
Cette méthode est surtout efficace pour les ventes en cycles courts ou simples (vente aux particuliers, bureautique, assurances, systèmes d’alarmes, etc.). C’est aussi la plus belle prospection tant il est difficile de décrire la satisfaction de conclure une affaire avec un déstockeur en gros qui était inconnu une heure avant. Il suffit de demander à un commercial de vous raconter une « vente en première visite » pour s’en convaincre... Après avoir connu une certaine désaffection au profit du téléphone et de la prise de rendez-vous, la prospection directe retrouve une nouvelle forme. Finalement, plusieurs magasins du déstockage sont tellement sollicités par téléphone qu’elles sont devenues inaccessibles.
Prendre le temps de passer les voir et d’engager un relationnel devient presque un caractère différenciateur par rapport aux concurrents, de par son côté suranné. Mais cette formule ne fonctionne que sur certaines typologies de prospects peu sollicités (zones éloignées, PME et micro PME, secteurs d’activité traditionnels). C’est tout de même fortement déconseillé dans des zones de grandes villes ultra visitées où l’interphone fait office de réception des acheteurs en gros, dans les grandes sociétés, dans les secteurs industriels et les usines avec une barrière à l’entrée. Cela ne peut être qu’un complément dans sa prospection.

lundi 15 octobre 2012

Les différentes activités du vendeur des palettes de déstockage

Nombreuses activités du grossiste déstockeur correspondent aux critères d’un projet, c’est pourquoi la nécessité d’utiliser des outils et des méthodes de gestion de projet s’impose à lui.
Le vendeur en gros peut s’appuyer sur ces quelques facteurs clés de succès de la gestion d’un projet :
L’opération du déstockage doit s’articuler autour d’un objectif clair, précis, planifié et compris par tous les acteurs.
Le projet doit avoir un responsable et un seul.
Pour réussir, il doit recueillir l’adhésion de tous les acteurs ainsi que de leurs hiérarchies respectives.
Tous les acteurs sont solidaires par rapport aux résultats.
La gestion des risques et la gestion des incidents doivent être intégrées au projet.
La formalisation des documents facilite les échanges et la compréhension de tous.
La communication doit être prévue tout au long du projet ainsi qu’en aval et en amont.
Le fournisseur grossiste est responsable de la vente des palettes du déstockage mais aussi acteur dans les autres projets d’entreprises (exemple Les projets du marketing ne sont pas souvent identifiés comme tels et c’est pourquoi ils ne sont pas assez souvent managés comme des projets. Cependant quelques outils et méthodes du management de projet leur permettront d’être menés de bien meilleure façon.
Trop souvent, les activités commerciales qui s’apparentent à des projets ne sont pas perçues comme telles, ce qui fait que le grossiste en lots démarre son projet comme n’importe quelle activité et risque d’être vite débordé. Trois outils du management de projet lui sont indispensables :
Le cahier des charges du projet, qui met au regard des enjeux et des objectifs, les ressources, les délais et les risques.
L’organigramme des tâches, qui lui permet d’analyser toutes les tâches entrant dans le projet et d’en déduire les ressources nécessaires et les responsables.
La note de lancement, qui permet d’informer tous les acteurs du projet, d’officialiser le démarrage et de rappeler les règles du jeu.

jeudi 13 septembre 2012

Les notions du déstockage discount

Toutes ces notions de la vente en gros constituent en soi une référence destinée à avoir une vision globale de la problématique de gestion d’une boutique du déstockage et l’articulation entre les documents de synthèse clés suivis avec attention au niveau du siège.
Pour un magasin du fournisseur grossiste, qu’il soit en réseau ou non, le suivi de gestion focalisera sur des indicateurs clés portant essentiellement sur l’exploitation du point de vente et sur lesquels le manager dispose de véritables leviers d’action, à savoir :
•    Au niveau du bilan, les éléments liés au cycle d’exploitation.
•    Au niveau compte de résultats, les produits et charges d’exploitation.
•    Indicateurs issus du bilan :
– stocks pour tous les points de vente ;
– clients, pour les points de vente indépendants, lorsqu’ils ont mis en place une politique de paiement avec délai de règlement auprès de certaines professions telles que les artisans, les professionnels du Btp, de l’alimentation... Au niveau des réseaux, le développement d’offres, sous l’impulsion des services Marketing, a développé des services de financement et règlement différés. Ceci conduit ces réseaux à suivre de façon centralisée, l’impact financier, de fidélisation, de comportement de consommation et de risque de défaillance (litige et contentieux) au niveau siège ;
– fournisseurs du déstockage, pour les indépendants essentiellement. En effet, l’organisation des réseaux, comme évoqué dans le prologue, s’appuie sur des centrales d’achats, qui à ce titre assurent le suivi, la négociation et le règlement des fournisseurs.
L’importance du poids de ces services doit donc conduire naturellement le grossiste en gros à suivre l’évolution et la bonne gestion (réalisation/négociation/paiement) de ce poste Fournisseurs.